Très bel article dans la Revue Médicale Suisse du 22 Novembre 2017 sur la les avantages et désavantages du Job-Sharing à l’hôpital.
Parmi les avantages pour les collaborateurs, les auteurs citent:
  • Aide à concilier vies professionnelle et privée ou activités clinique et non clinique (recherche, enseignement)
  • Assure la continuité de la prise en charge des patients
  • Augmente l’acquisition de nouvelles compétences par l’échange entre les deux partenaires
  • Améliore la qualité de vie
  • Réduit le risque d’épuisement
  • Renforce la compétence de déléga- tion de tâches
  • Apprend à faire confiance au partenaire
  • Valorise les qualités des médecins réussissant à partager un poste : coopération, flexibilité, générosité, confiance, transparence, capacité de remise en question, communication ouverte

 

Pour les responsables et/ou l’institution

  • Permet de retenir le savoir-faire X Renforce l’expertise profession- nelle par le regard à deux sur les prises en charge complexes
  • Génère des décisions thérapeutiques plus abouties
  • Responsabilise les médecins en partage d’emploi par rapport à l’organisation du travail
  • Stabilise l’équipe médicale (si la durée de rotation dans le service est prolongée)
  • Améliore l’image et l’attractivité en termes de flexibilité du travail
  • Augmente la motivation et la loyauté envers l’employeur
  • Diminue l’absentéisme
  • Augmente la productivité

Les défis pour les médecins qui le pratiquent

  • Nécessite une bonne coordination et communication pour éviter les désac- cords sur l’attitude thérapeutique
  • Demande de la confiance et du respect réciproques pour accepter les décisions du partenaire
  • Requiert de la flexibilité pour s’adapter aux besoins du partenaire et du service
  • Nécessite du temps pour la transmis- sion des informations
  • Diminue le contrôle sur la réussite au travail
  • Augmente la pression de réussir car il s’agit d’une nouvelle organisation
    du travail
  • Peut empêcher la présence à certaines activités de formation postgraduée

Pour les responsables et/ou l’institution

  • Demande une bonne organisation du travail
  • Présente un risque de conflits entre les partenaires
  • Exige de bien définir les processus d’évaluation des compétences pour chaque personne et le binôme
  • Augmente le temps nécessaire pour la transmission des informations
  • Augmente la complexité si les postes partagés se multiplient
  • Peut amener à considérer les deux partenaires du binôme comme deux équivalents pleins temps en termes de présence aux activités de formation et des gardes
DFZU

Partage d’emploi en milieu hospitalier : bilan des expériences au Département de médecine du CHUV